Hé, oui, à quoi ça sert ?

Plusieur mois que j'ai créé ce truc, et il reste désespérement vide, sans lettre.
C'était un test, une sorte d'expérience, un essai d'introspection peut-être,
mais à quoi ça pourrait bien servir de déballer incognito la fange nauséabonde,
tous ces miasmes internes emplis des pensées diverses qui m'inondent ?

récolter quelques commentaires gratifiant, réconfortant, stimulant ?
Soulager dans une incontinence de lettres les difficultés de l'être ?
percer l'abcès de ses maux dans une avalanche de petits mots ?

Créer du lien social dans un monde virtuel ou l'on ne montre que ce que l'on veut ?

Peut-être tout ça à la fois ? Mais pour quoi faire ?

Hé oui, à quoi ça sert ?

à entretenir son nombrilisme et son égocentrisme
par des jérémiades plaintives sur des doléances illégitimes.

TOI QUI ME BRIDES SANS CESSE
QUI M'INTERDIT LA LIESSE
QUI CONDAMNE MON IVRESSE...

PLUS DURE QUE LES LOIS DE LA SOCIETE
JAMAIS NE PEUX BOIRE LA VIE A SATIETE

NULLE PART TU N'ES ECRITE
MAIS DANS MA TETE ET MON COEUR INSCRITE
COMME UN ANGE GARDIEN TATILLON
QUI ME DIT NON, NON ET ENCORE NON

DES MURS DE LA RAISON MORALE
SONT FAITES DES PRISONS BANALES...

Nouveau thème à alimenter régulièrement, un bestiaire loufoque ou je dresse le portrait (tout à fait non contractuel) d'animaux originaux, orignaux et austres bestes admirasbles et incongrues... de Chine.

Oh oui, quel sale temps !

Pas le temps qu'il fait, non...
J'aime la pluie, la neige et le vent
Mais le temps qui passe oui...
Celui qui m'échappe des mains,
Et que je perds comme un rien,
Celui qui m'impose des barrières
Pour ne pas revenir en arrière

Celui qui n'est déjà plus
Celui que je voudrais avoir
Après qui j'ai couru...
Je ne pouvais pas savoir

Et maintenant que je sais
Je me fais encore avoir !

Allez, c'est pas tout ça mais j'ai pas trop le temps...
Et je vais remettre au lendemain ce qui était urgent !

La journée se termine.
Je n'ai pas écrit beaucoup mais j'ai eu quelques idées.
Le turbo ne se déclenche pas encore.

Il va falloir que je mette quelques photos ici.

Bon, c'est pas passionnant tout ça, on dirait des dialogues de cinéma suédois, mis à part le fait que c'est encore plus ennuyeux sous une forme de monologue...

Le plafond est bas, Ingmar !

J'ai perdu mes idées loufoques et mon sens de la dérision, je vais partir à leur recherche...

à bientôt, alors...